L’association Jazz/Conilhac avait fait le choix artistique, cette année, de lancer en grande première, un concours d’affiche pour illustrer l’édition du Festival de Jazz 2016.
Le visuel, pour des manifestations culturelles, est important. Il agit, en effet, de façon à attirer le regard, à éveiller la curiosité du spectateur et à l’inciter à venir chercher une information.
C’est une accroche indéniable en terme de communication qui vient enrichir la notoriété de l’événement.
Jazz/Conilhac, avait toujours pris le parti de laisser libre court à la fibre artistique. Pendant plusieurs années, Arnaud Piques, ancien membre de l’association, avait offert ses tableaux représentant des musiciens de jazz, des instruments, des mélanges de couleurs et d’émotions qu’il venait « ferrer » lors des concerts, sur la scène « habitée » du festival, ou encore lors de bœufs mémorables dans la « cave à jazz ».
Par la suite, un travail plus moderne mais tout aussi créatif, alliant celui de graphiste et de photographe a fait place. Les affiches étaient désormais élégamment « photoshopées », grâce au travail bénévole de Nicolas Grauby (graphisme) et de Jean Michel Chessari (photographie).
La mise en place du concours
Pour la 30 ème édition, le souhait était de s’ouvrir à des regards nouveaux de professionnel ou d’amateur, de peintre, de dessinateur, de photographe ou encore de plasticien , qui viendraient illustrer tous les supports de communication du festival de jazz/Conilhac édition 2016. Le concours a donc était lancé via la presse et via internet, permettant ainsi aux artistes de se positionner et de présenter leur œuvre avant la date butoir du 10 juin 2016.
Le jury a reçut une quinzaine de proposition. Après délibération, le tableau de Catherine Masquelier a été retenu.
Rencontre avec l’artiste
Lors de la remise officielle du prix, le jury et les membres de l’association ont rencontré Catherine Masquelier, venue de Boutenac, recevoir son prix : 200 euros et un abonnement pour assister au Festival 2016.
Habituée depuis quelques années à assister aux concerts et aux caves à jazz, Catherine a travaillé à partir d’une photo qu’elle avait pu faire un soir de cave.
Son travail à l’acrylique, comme elle l’a expliqué, a été très inspiré de ces moments gais, de partage, de convivialité et de proximité avec les artistes. Ces accents musicaux, offerts au public, qui s’en empare avec avidité, créent ces moments d’exaltation, propices à la création.
La toile originale est visible lors des concerts du Festival Jazz/Conilhac jusqu’au 26 novembre 2016.
Jazz/Conilhac : www.jazzconilhac.fr