Sous couvert de la fête des associations du village, « le secret » a été bien gardé pendant des semaines. L’idée avait alors germée dans la tête de certains, d’organiser l’anniversaire surprise de Jocelyne Arino, adjointe au Maire aux affaires sociales, en charge du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) et membre pilier, de nombreuses associations Conilhacoises.
Pour ce faire, il fallait trouver une occasion spéciale afin de réunir en grand nombre, les associations et le Conseil Municipal, sans que Jocelyne Arino ne se doute de rien. Une façon pour tous, de la mettre à l’honneur, de la remercier pour son investissement sans faille auprès des Conilhacois.
Pas moins de 150 convives avaient répondus présents, et avaient ainsi gardé le secret. Pas une fuite, pas une allusion, pas un mot qui auraient pu gâcher la surprise.
Une prouesse, qui peut s’avérer parfois délicate, surtout dans un village, dans lequel tout le monde se côtoie.
Serge Brunel a témoigné son amitié et sa reconnaissance pour cet acte fraternel :
« Ce que vous témoignez vous tous ici, au travers du tissu associatif, c’est véritablement un acte d’amour. Rien d’aussi fort et d’aussi chaleureux ne pouvait être fait ».
« Plus de 30 ans de vie commune avec Jocelyne, au sein de la mairie, avec toujours une confiance absolue. Jamais l’ombre d’un doute dans de ce que nous faisions. Une totale assurance, d’un simple regards pour savoir qu’elle a entendue, qu’elle va s’impliquer et qu’elle le réussira. Jocelyne a une disponibilité et un investissement sans faille ». « La reconnaissance de ce soir, montre cette osmose, ce vivre ensemble, qui fait la fraternité à Conilhac ».
Jocelyne Arino, entourée de ses amis, de sa famille, a fêté son anniversaire, mais a surtout reçu en cadeau beaucoup d’amour et de remerciements, qui sont le symbole et le résultat d’années d’implication au sein de la communauté. Un « retour sur investissement » qui ne peux laisser de marbre, et qui met ainsi en avant la beauté du geste bénévole et du don de soi.
Des moments de joie, de rires, de difficultés parfois, qui sont venus, et qui viendront longtemps encore, remplir sa vie et la mémoire des Conilhacois.