La 5ème classe est menacée de fermeture pour la rentrée 2015/2016. Le manque d’effectif ne permettrait pas de la maintenir.
L’inspection académique conserverait alors quatre classes et regrouperait les élèves emmenant l’effectif à plus de 25 élèves par classe. Des doubles voir des triples niveaux seraient envisagés.
La conséquence directe serait la suppression d’un poste d’enseignante et un sureffectif dans les classes.
A l’heure de la réforme de l’enseignement et des programmes, est-il vraiment judicieux de surcharger les classes ?
Les apprentissages sont aisés pour les élèves ne présentant pas de difficultés scolaires. Mais qu’en est-il des enfants « moins scolaires » ? Ceux-là demanderont un peu plus de temps et d’attention, ces enfant là demanderont aussi un apprentissage adapté, une relecture de consigne, de reformulation ou encore l’ apport d’un visuel adapté pour les leçons et les évaluations.
Les troubles des apprentissages, non détectés pendant des décennies, laissant des enfants en échec scolaire sont maintenant « visibles » dans les classes. Les professionnels de l’enseignement et les spécialistes savent les accompagner.
On ne peut pas considérer que tous avancent de la même façon, à l’heure des apprentissages multiples et de l’avancée de la recherche sur les neuro-sciences, il est important de se poser la question. La qualité de l’enseignement est essentielle, le groupe classe est fait d’individus à part entière qui doivent s’épanouir.
Les considérations mathématiques qui consistent à diviser un effectif total visent-elles a maintenir une qualité d’enseignement ?
A Conilhac corbières, des projets immobiliers sont en cours, d’ici une année, les effectifs de l’école seront plus importants. Le projet d’un parc immobilier locatif est lancé sur le village. Le maintien à l’identique, des cinq classes, des cinq enseignantes, pendant ces quelques mois ne serait-il pas envisageable ?
Le comité de parents d’élèves élu, fait circuler une pétition qui sera remise prochainement à l’Inspection académique de Carcassonne.